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Bio / Naturel

La conversion bio : tout comprendre sur le sujet

Depuis plusieurs années déjà, le bio séduit de plus en plus de consommateurs. S’il est admis que les produits certifiés bio coutent plus chers à leurs adeptes, on constate une réelle volonté de la part des producteurs pour amorcer ce changement dans leurs habitudes et proposer des produits répondant aux attentes des consommateurs. Inévitable pour arborer le Label bio, la conversion est aujourd’hui devenue un combat à mener de front avec tout ce que cela comporte comme investissement. Voici ce que vous avez besoin de savoir sur le sujet.

Qu’est-ce que la conversion bio ?

La conversion à l’agriculture biologique est une étape transitoire durant laquelle le producteur modifie ses habitudes de production de l’agriculture conventionnelle pour adopter celles d’une agriculture bio. Toutefois, durant cette période, les produits qui sont récoltés ne sont pas estampillés bio. En effet, pour que le Label bio soit acquis, il faut que la production se fasse sur deux années pour les cultures annuelles et sur trois ans pour les cultures pérennes.

Avant d’entamer la conversion bio, un producteur devra passer par tout un nombre d’étapes incontournables en débutant par élaborer le projet et le soumettre à l’un des organismes certificateurs. Une visite de contrôle sera ensuite programmée pour établir si l’exploitation est en conformité avec les règles de l’agriculture bio. La conversion bio prend effet à partir du moment où le producteur s’engage auprès de l’organisme et que la notification en est faite auprès de l’Agence BIO.

Les aides pour la conversion bio

Des aides étatiques sont disponibles pour soutenir les efforts des producteurs et les aider à supporter toutes les charges inhérentes à la conversion. En effet, les aides à la transition vers une culture plus éthique sont au nombre de deux. Il y a tout d’abord l’aide à la conversion qui court sur 5 ans. Elle est reversée chaque année et vaut entre 44 et 900 euros par hectare. Il y a ensuite le crédit d’impôt agriculture biologique qui peut être cumulé avec la première aide. Ce dernier est accessible lorsque 40 % de l’activité du producteur est déjà bio et s’élève à 3500 euros par année.

Parallèlement à ces aides, les producteurs peuvent également bénéficier d’autres subventions. C’est le cas par exemple avec les Agences de l’Eau, les groupes d’action locale, l’Agence Bio ou encore les conseils régionaux.

Quels sont les enjeux pour les producteurs ?

Après plusieurs scandales alimentaires qui ont dévoilé des pratiques nuisibles voire dangereuses et des études qui prouvent que l’exposition aux pesticides est un problème de santé publique et environnemental réel, les solutions ne se font plus attendre. Par ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, 60 % des fruits et légumes bio proviennent de l’étranger. Il est donc manifeste que la demande est supérieure à l’offre, ce qui présage de belles perspectives pour les producteurs en mesure de répondre à ces attentes.

Toutefois, la conversion vers le bio est une étape qui va chambouler tout le fonctionnement d’une exploitation. En effet, elle induit de nouvelles techniques de culture, l’emploi de méthodes naturelles, des investissements conséquents économiquement, mais aussi des difficultés humaines quant aux craintes qui peuvent survenir. Pour ces raisons, il est important de s’entourer d’experts dans l’agriculture biologique et de se faire accompagner.

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Anthony